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Des glaciers, des déserts, des silences
et du mystère...

 Apparemment, c'est ce qui m'anime... on ne va pas contre sa nature

 

Crash au mont Blanc, les fantômes du Malabar Princess - 1991

Mon bébé...

L'édition originale du premier Crash est celle en noir et blanc. Je n'étais pas au courant du choix de cette couverture, comme je ne fus pas informée de l'édition espagnole que j'allais découvrir plus tard, par hasard, en Espagne. (mais ceci est une autre histoire... parmi les autres histoires de respect des auteurs)

Bref, on me prévient que mon bouquin est prêt, je vais en récupérer un exemplaire chez l'éditeur en compagnie de ma mère. On a prévu d'aller boire un thé après, pour fêter ça. Rien qu'un thé parce que je suis enceinte jusqu'aux oreilles, à deux semaines de la date prévue pour l'accouchement. Je découvre la couverture. Oups ! Moi qui avais tout fait pour éviter le macabre, je suis un peu... contrariée. Maman est fière mais elle aussi, un peu... surprise.

-  Ça ressemble trop aux dessins de l'horrible journal Détective. 

- C'est normal Maman, c'est le même illustrateur.  Il s'appelle Di Marco. Perso, j'aurais pas choisi ça... mais ils ont dit que ça aiderait à vendre.

Premres contractionsLe soir même je donnais naissance à Marius, mon premier enfant, submergée de bonheur !  

 

                          

 

 

 

 

 

 

Une traduction en espagnol mais pas en anglais, l'éditeur ne voyant pas l'intérêt...  (c'est vrai l'avion venait d'Inde et allait à Londres, on se demande qui ça aurait pu intéresser dans cette langue...)

 

 

P.S : J'ai récupéré les droits sur ce livre. L'édition avec la danseuse, c'est la mienne... 

La nuit du requin- 1992
 
 

 n° 3 ... d'une série intitulée 10 nouvelles des cimes (aux éditions du Lézard).

Sur la couverture des 30 premiers exemplaires, un vrai polaroïd, pièce à conviction de l'histoire... les autres couvertures (comme sur la photo) sont illustrées par mon ami le peintre Jean-Daniel Bouvard. C'est ça la petite édition... 

C'est ma seule fiction publiée, et elle est inspirée d'une conversation avec

Claude Jean Philippe sur les histoires d'amour qui finissent

toujours mal... Nous avions bien ri devant sa cheminée, 

mais avions abandonné l'idée d'en faire un scénario

dont le titre aurait été Presqu'il, presqu'elle.

C'est ça la vie des idées... 

Özti la momie des glaciers- 1994 

Avec Crash - et sa tête de mort -, mon éditeur est très content, et me propose donc de raconter une autre histoire de cadavre oublié dans les glaces. Cette spécialisation d'office ne me plaît guère mais une commande, dans l'édition... Je ne sens pas trop le truc mais je ne vois pas comment refuser, prévenant quand même que faire un livre sur cette momie trouvée à la frontière austro-italienne avec de la doc et des témoins dans deux langues que je ne maîtrise pas, ça va pas être simple. Faudrait au moins un petit budget.  

Il fut tout petit riquiqui alors j'ai financé comme j'ai pu mes déplacements, mes traductions, un interprète... Bref, je suis partie au Tyrol, italien et autrichien, accompagnée du guide de haute-montagne Paulo Grobel qui non seulement connait la région du Similaün comme sa poche mais parle couramment le dialecte du coin, très éloigné de mon allemand sommaire. Avec Paulo c'était double confort ... pourtant c'est tous les deux sur la corde d'un guide local italien, faisant mine de chausser des crampons pour la première fois que nous sommes montés sur le site de la découverte d'Ötzi. Comme deux touristes. Nous voulions voir ce qu'il racontait aux clients qui le payaient pour aller voir "le véritable lieu de découverte de la momie vieille de 5000 ans"  (le business local était en route, le site de la découverte, une attraction... où il n'y avait rien à voir).  Surtout nous espérions qu'habitant la même vallée que Reinhold Messner qui fut l'un des premiers à se pencher sur la momie encore prise dans la glace et qui avait médiatisé l'affaire, notre guide italien aurait quelques infos précieuses que Messner semblait préférer vouloir garder pour lui. La star avait en effet refusé de nous recevoir dans son château. Les conditions de la découverte méritent qu'on ne les oublie pas... un certain nombre de bizarreries quand même, cette découverte... C'est un peu l'angle du livre.

Des tas d'articles avaient déjà été écrits, pourtant, avant nous seule une équipe de journalistes américains était allée sur lle terrain et à la rencontre des différents protagonistes. 

 

Chercheurs de météorites. 2001

Un jour de pluie, le moral dans les chaussettes, passant avec mon (ex) mari devant un concessionnaire de voitures d'occasion, un vieux 4X4 rouge genre bon vieux tracteur nous saute aux yeux. Pas d'électronique, juste de la mécanique, pas cher du tout, des phares ronds comme des yeux qui semblent implorer... faites quelque chose, je m'ennuie sur ce parking. Il est à notre portée. 

Et si on partait au Sahara, loin du bruit et du monde, au soleil ? Il nous faut un alibi en guise d'objectif.

Nous voilà partis pour la Libye, avec la mission secrète - nos enfants ne devaient rien dévoiler de nos projets pendant notre longue absence - de ramener des météorites. Partant nous perdre dans les coins les plus reculés d'un pays diabolisé, profil bas valait mieux que départ en fanfare. Après des semaines loin de toute forme d'assistance, fouillant des yeux chaque mètre carré d'un désert plat comme une table, dans une aventure à mi-chemin entre le huis clos amoureux - ses joies, ses crises - et le voyage initiatique - ses contemplations, ses abandons - nos malles étaient pleines de cailloux vieux de 4 milliards d'années, des larmes du ciel. Tout voyage est inutile après celui-là. 

Le Monde 

Crashs au mont Blanc, la fin des secrets? 2015

Ce deuxième livre sur le sujet, vingt-cinq ans après le premier, est né d'un tourment. En 1991,  j'avais écrit en avertissement qu'il s'agissait d'un récit d'aventure et non d'une enquête visant à établir une autre vérité, même si des témoignages donnés pour la première fois remettaient en question les résultats de l'enquête officielle du crash survenu en 1966.  Sur la base de nombreux nouveaux éléments (archives déclassifiées et témoignages), j'entends cette fois faire part de mon intime conviction : les choses ne se sont pas produites selon la version officielle.

 

 




 

Quelques avis de lecteurs...

 

Passionnant 
Très  bon livre équivalent a un roman policier dont la fin reste entre les mains du lecteur qui a beaucoup d'éléments pour se forger une opinion. Chacun peut conclure selon ses propres déductions acquises au cours de la lecture de ce passionnant récit non denué d'émotion.
 Fantastique.
Livre très bien écrit, comme le premier, avec davantage de détails sur le statut des personnes disparues. Une foule de rappels historiques tout au long de l'ouvrage, et puis, c'est vrai que l'on se rend compte de pas mal de choses bizarres. Le doute est là, quant aux raisons du crash de 1966. Il reste à espérer que l'auteure sortira un jour un troisième volume, d'abord parce que des archives ont tendance à s'ouvrir, et ensuite au regard des objets qui descendent du glacier au fil des années. Merci  pour ce livre palpitant.

 Une enquête passionnante
 Excellent livre. ..un travail de recherche impressionnant et très complet...Françoise Rey est une excellente journaliste d'investigation.

.Captivant 

 

 

 

 

en haut : un document top secret (en 1966) émergé du glacier, qui ne serait peut-être pas connu des historiens si la glace le l'avait pas rendu et si les découvreurs ne me l'avaient pas confié..

en bas : ce document "déglacifié", transmis au Wilson Center, vient nourrir les archives sur la prolifération nucléaire et la guerre froide.


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